Nous sommes au honduras depuis 5 jours.
Hier, apres deux cols a 1100 metres et 107km au compteur, nous avons relie Peña Blanca (au bord du lac Yojoa) a Comayagua, une petite ville coloniale tres sympa avec un marche tres vivant, ce qui nous a encore incite a la debauche gastronomique (ca creuse de rouler, et il y a tellement de petits plats a gouter et de bonnes choses a cuisiner). Alors que nous avions roule par temps assez frais (moins de 30C), notre derniere descente nous a emmenes droits sous des cataractes de pluies tiede (ca coulait des nuages comme de grosses cascades bouillonnant tout blanc dans la vallee, assez impressionnant vu de loin, et tres humide vu de dedans).
Heureusement, nous avons trouve un hospedaje tres chouette ou nous avons pu tout secher sous le grand soleil de ce matin, y compris la tente que nous n'avions pas eu le temps de secher depuis le dernier orage test a Peña Blanca (a chaque fois que nous prenons ces veritables douches tropicales, nous sommes emerveilles de pouvoir rester au sec)
Nous avions quitte le Belize par l'extremite Sud, a Punta Gorda. C'etait la seule option de toutes facons, car un gros ouragan est passe sur le pays il y a une semaine, les rivieres et coulees de boue inondant quelques villes au Nord et emportant un gros pont que nous avions emprunte pour aller a Plasencia ou nous avons trouve refuge. Le Belize est tres chouette pour ses atoles et la mer des caraibes, avec un melange de culture creole et latine, et des cabanes tres colorees assez sympa sur piloti. Mais les routes sont absolument abominables, des que l'on quitte la route principale, beaucoup ne sont que des pistes de terre, de sable et de caillasses qui forment vite de grosses ornieres et de la tole ondulee. Avec la saison des pluies, tout cela se transforme vite en marre de boue liquide dans laquelle on doit deviner la trajectoire la moins casse-gueule. Nos dernieres pedalades sous la pluie y etaient plutot eprouvantes, tous secoues et puis ce n'est jamais bon pour les velos. Par contre, je suis devenu un expert en debogage de noix de cocos. Il en tombait regulierement sur les plages pendant les coups de vent (parfois un peu trop pres de la tente), et hop, en 3 coups de machette, nous avions notre petit dej servi. Jamais nous n'en aurons mange autant. Les oranges tres juteuses suivaient de pres, avec beaucoup de plantations parfaite pour camper ou pour faire des pauses vitaminees, a l'ombre.
De la, les deux velos a l'avant d'un canot a moteur, nous avons relie le Guatemala a Puerto Barrios, et trace jusqu'au Honduras le jour suivant pour atteindre un petit village au bord de la mer et bordé par la montagne, Omoa. Pour le moment, le Honduras nous plait beaucoup, surtout pour ses paysages de montagne, sa vegetation luxuriante, les fleuves et rivieres, de la tres belle route meme si ca nous fait grimper pas mal. Par contre, les Guatemalteques etaient plus accueillants en general, tout le monde nous saluant dans les villages que nous traversions. Ici, ce sont les mangues et les pasteques qui nous font saliver.
Dans les ces deux pays, tous les magasins de vivres, stations service, magasins d'outillage, de meme que les banques, enfin tout les commerces qui peuvent accumuler des sous en caisse, ou meme des camions chargés de marchandises sont gardés par des lascars, fusil a pompe ou fusil-mitrailleur en bandouliere, le doigt quasiment sur la gachette. Ca surprend un peu au depart, surtout lorsque c'est pour acheter un peu de lessive, mais on s'y habitue vite.
Ici tout va bien, il fait beau jusqu'a la prochaine pluie (probablement des trombes d'eau ce soir vers 6h) et l'eau est souvent potable au robinet, ce qui nous evite la corvee du filtrage. Nous esperons arriver au Nicaragua d'ici 4 ou 5 jours.
Pas de photos sur le net, j'ai bien quelques rouleaux, mais il faut que je les developpe. Marta a un appareil digital, mais nous n'avons pas reussi a en mettre plus en ligne (fichiers trop lourds).
Tschaw!
Hier, apres deux cols a 1100 metres et 107km au compteur, nous avons relie Peña Blanca (au bord du lac Yojoa) a Comayagua, une petite ville coloniale tres sympa avec un marche tres vivant, ce qui nous a encore incite a la debauche gastronomique (ca creuse de rouler, et il y a tellement de petits plats a gouter et de bonnes choses a cuisiner). Alors que nous avions roule par temps assez frais (moins de 30C), notre derniere descente nous a emmenes droits sous des cataractes de pluies tiede (ca coulait des nuages comme de grosses cascades bouillonnant tout blanc dans la vallee, assez impressionnant vu de loin, et tres humide vu de dedans).
Heureusement, nous avons trouve un hospedaje tres chouette ou nous avons pu tout secher sous le grand soleil de ce matin, y compris la tente que nous n'avions pas eu le temps de secher depuis le dernier orage test a Peña Blanca (a chaque fois que nous prenons ces veritables douches tropicales, nous sommes emerveilles de pouvoir rester au sec)
Nous avions quitte le Belize par l'extremite Sud, a Punta Gorda. C'etait la seule option de toutes facons, car un gros ouragan est passe sur le pays il y a une semaine, les rivieres et coulees de boue inondant quelques villes au Nord et emportant un gros pont que nous avions emprunte pour aller a Plasencia ou nous avons trouve refuge. Le Belize est tres chouette pour ses atoles et la mer des caraibes, avec un melange de culture creole et latine, et des cabanes tres colorees assez sympa sur piloti. Mais les routes sont absolument abominables, des que l'on quitte la route principale, beaucoup ne sont que des pistes de terre, de sable et de caillasses qui forment vite de grosses ornieres et de la tole ondulee. Avec la saison des pluies, tout cela se transforme vite en marre de boue liquide dans laquelle on doit deviner la trajectoire la moins casse-gueule. Nos dernieres pedalades sous la pluie y etaient plutot eprouvantes, tous secoues et puis ce n'est jamais bon pour les velos. Par contre, je suis devenu un expert en debogage de noix de cocos. Il en tombait regulierement sur les plages pendant les coups de vent (parfois un peu trop pres de la tente), et hop, en 3 coups de machette, nous avions notre petit dej servi. Jamais nous n'en aurons mange autant. Les oranges tres juteuses suivaient de pres, avec beaucoup de plantations parfaite pour camper ou pour faire des pauses vitaminees, a l'ombre.
De la, les deux velos a l'avant d'un canot a moteur, nous avons relie le Guatemala a Puerto Barrios, et trace jusqu'au Honduras le jour suivant pour atteindre un petit village au bord de la mer et bordé par la montagne, Omoa. Pour le moment, le Honduras nous plait beaucoup, surtout pour ses paysages de montagne, sa vegetation luxuriante, les fleuves et rivieres, de la tres belle route meme si ca nous fait grimper pas mal. Par contre, les Guatemalteques etaient plus accueillants en general, tout le monde nous saluant dans les villages que nous traversions. Ici, ce sont les mangues et les pasteques qui nous font saliver.
Dans les ces deux pays, tous les magasins de vivres, stations service, magasins d'outillage, de meme que les banques, enfin tout les commerces qui peuvent accumuler des sous en caisse, ou meme des camions chargés de marchandises sont gardés par des lascars, fusil a pompe ou fusil-mitrailleur en bandouliere, le doigt quasiment sur la gachette. Ca surprend un peu au depart, surtout lorsque c'est pour acheter un peu de lessive, mais on s'y habitue vite.
Ici tout va bien, il fait beau jusqu'a la prochaine pluie (probablement des trombes d'eau ce soir vers 6h) et l'eau est souvent potable au robinet, ce qui nous evite la corvee du filtrage. Nous esperons arriver au Nicaragua d'ici 4 ou 5 jours.
Pas de photos sur le net, j'ai bien quelques rouleaux, mais il faut que je les developpe. Marta a un appareil digital, mais nous n'avons pas reussi a en mettre plus en ligne (fichiers trop lourds).
Tschaw!
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