lundi 1 septembre 2008

Ca grimpe encore, de plus en plus frais sur l'Equateur

Ouaish! Ben nous ne sommes pas rendus!

Maintenant, avant de prendre la route, en plus de notre petit dejeuner d'avoine et de cacao agrementé de farine de soja, nous preparons systematiquement un thermos de the chaud avec de la cassonnade, car il fait souvent frais le matin, et encore plus lorsque nous passons les cols qui ne manquent pas de se profiler a l'horizon. Parfois, nous sommes gratifiés d'une belle eclaircie qui degage une vue superbe sur les volcans environnants. Nous avons laisse l'Imbabura derriere nous et sommes passe pres du Cayambe, dont la coupe blanche culmine a 5790m.

Plus loin, roulant en direction de Quito, nous avons franchi la ligne de l'equateur, signalee par un panneau a 0º0'0" de latitude. Nous ne sommes pas restes longtemps dans la capitale, souhaitant retrouver des villages et des routes un peu plus tranquiles.
En allant vers Baños, un village balneaire ou nous avons testé l'eau brulante des sources chaude ainsi que celle glacee d'une cascade qui domine les lieux, nous avons pu nous mettre a jour des specialites culinaires locales, dont le porc et les cochons d'inde rotis. Tot le matin, commence le depecage, sous la supervision d'un Donald Duck un peu gore, ambiance ambiance!

En roulant vers Riobamba ou nous sommes en ce moment, 30km de grimpette nous attendaient avec une breve vue sur le chimborazo qui culmine a 6310m. A 3600m d'altitude, nous etions plongés dans une grisaille fraiche, gants d'hiver et cagoule etaient de mise. A voir les pommiers et les vaches dispersees sur des collines fondues dans le brouillard, nous aurions pu nous croire en Normandie. Fort heureusement, une genereuse descente nous recompensait un peu plus tard, et nous retrouvions 16ºC vers 2800m.

Riobamba nous traite plutot bien, et pour cause, il y a quatre marchés dans la ville. Nous decouvront les llapingachos, le jugo de sal, et le yaguarlocro (je vous laisse le soin de chercher sur google). A las residencias El Ricon de Castilla, les plafonds sont a 3m de haut, le plancher craque, mais nous avons plein de place pour les velos et pour eparpiller nos affaires. A 3 dollars par personne, comme dans la plupart des residenciales ici tout est permis. Si bien que lorsque Marta demande au portier s'il y a un lavoir pour faire la vaisselle au cas ou nous cuisinerions, ce dernier ne semble pas surpris le moindre du monde et nous suggere l'evier de la salle de bain. Pour precision, notre espace cuisine du moment se trouve sur une table pres du rebord interne de la fenetre ou le rechaud fonctionne a plein gaz pour la tambouille du soir.
Voila, l'heure de diner par chez nous... sur ce, bien le bonsoir!
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